Pollution de l’air et santé - l’ORS publie deux nouvelles études

Ces épisodes entraînent le cas échéant la mise en place de mesures exceptionnelles visant à en restreindre la durée et la gravité ; ces interventions ponctuelles sont nécessaires mais c’est seulement une action coordonnée et de long terme, notamment sur l’ensemble des sources d’émission de polluants, qui permettra de réduire les effets sanitaires de la pollution atmosphérique.

L’exposition aux polluants atmosphériques sur le long terme, aux niveaux quotidiens couramment rencontrés dans la région, favorise en effet le développement de pathologies chroniques graves et accroît le risque de décès - ainsi que le documentent de nombreux travaux scientifiques..

L’amélioration de la qualité de l’air occupe ainsi une place grandissante dans les politiques publiques, que ce soit à travers le PRSE 3 (notamment l’action 2.3, pour laquelle l’INERIS a réalisé des essais en chambres d’incendie pour évaluer les émissions en dioxines bromées lors de feux de déchets, l’action 3.2 et l’action 4.3) ou d’autres dispositifs légaux et réglementaires, comme le Plan de Protection de l’Atmosphère francilien..

C’est dans ce contexte que l’ORS Île-de-France vient de publier deux études visant à accompagner les politiques publiques de lutte contre la pollution atmosphérique.

Bénéfices sanitaires attendus d’une zone à faible émissions (ZFE). Évaluation quantitative d’impact sanitaire prospective pour l’agglomération parisienne

Parmi les dispositifs de lutte contre la pollution atmosphérique, les zones à faibles émissions largement répandues dans les grandes agglomérations européennes, ont déjà montré leur efficacité pour réduire les émissions de polluants issues du transport routier. L’ORS Île-de-France a développé, avec Airparif et Santé publique France, une approche innovante d’évaluation prospective des impacts sanitaires attendus de différents scénarios de mise en œuvre. Ce travail, mené sur la région Île-de-France montre que cette mesure constitue un levier d’action pour la prévention des maladies mais souligne aussi la nécessité de conjuguer les efforts et d’activer d’autres leviers pour minimiser les risques sanitaires de la pollution atmosphérique.

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Chauffage au bois et santé en Île-de-France

En Île-de-France, de nombreux ménages ont recours au chauffage au bois individuel, en mode principal ou en mode d’appoint. Le chauffage individuel au bois a été identifié comme fort contributeur aux niveaux de particules dans la région. Ce Focus Santé précise les impacts du chauffage au bois sur la qualité de l’air, y compris l’air intérieur, et sur les impacts sanitaires. Elle présente également un panorama des mesures existantes pour réduire l’impact du chauffage au bois et met en exergue la sensibilité de la zone urbaine dense à cette problématique. »

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Pour en savoir plus sur la qualité de l’air en IDF

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